Le périnée assure une fonction de soutien des organes pelviens. Il joue donc un rôle important, notamment dans la pratique sportive. Imaginez le périnée comme un support qui s'adapte à nos mouvements et à notre respiration.
Selon le sport pratiqué, le plancher pelvien est plus ou moins sollicité. Dans des sports tels que le cyclisme, la natation ou le roller, les effets sur le périnée sont relativement faibles. D'autres sports, comme la course à pied ou le trampoline, sollicitent davantage la zone pelvienne. À long terme, des problèmes peuvent alors apparaître.
Les fuites urinaires lors de la pratique sportive
Pour éviter les fuites urinaires, la pression de fermeture du sphincter doit être supérieure à la pression exercée par l'urine pour sortir.
En cas de forte tension abdominale, l'estomac appuie contre la vessie et le sphincter ne peut plus retenir l'urine.
On ne perd pas immédiatement de l'urine en courant. Les muscles du sphincter se fatiguent à la longue et deviennent moins efficaces. Il peut donc arriver que le plancher pelvien « cède » pendant le sport et que de l'urine s'écoule involontairement.
Découvrez dans cet article plus d'informations sur le plancher pelvien et les différentes possibilités pour l'entraîner activement.
Prolapsus des organes et de l'utérus dû au sport
Le plancher pelvien soutient la vessie, l'utérus et le rectum. Des secousses répétées peuvent étirer les muscles et les tendons et nuire à leur capacité à maintenir ces organes en place. Les organes descendent alors vers le vagin. On parle alors de prolapsus et, lorsque l'utérus descend, de descente d'utérus.
Certains sports favorisent davantage la descente d'organes que d'autres.
STATISTIQUES
- Les troubles de la vessie touchent 52 % des athlètes féminines.
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Une étude réalisée en 2002 montre que 11 % des femmes sont touchées par un prolapsus au cours de leur vie.
Quelles sont les solutions existantes pour le périnée ?
Il existe de nombreuses solutions. Celles-ci doivent être discutées avec des professionnels de santé et adaptées au sport pratiqué, au niveau, aux séances d'entraînement et à l'intensité des symptômes.
1. Le pessaire
Le pessaire est un dispositif médical intravaginal qui maintient les organes pelviens en place. Le pessaire est donc un produit facile à utiliser en cas d'incontinence à l'effort.
2. La rééducation périnéale
Grâce à la rééducation périnéale et à un entraînement régulier, vous pouvez mieux percevoir et renforcer votre périnée.
La rééducation périnéale peut être effectuée :
- par une sage-femme,
- un kinésithérapeute spécialisé(e) en rééducation du périnée,
- à domicile avec des solutions telles que la sonde périnéale connectée Emy Trainer et permet d'éviter les fuites urinaires et le prolapsus des organes ou de l'utérus.
Après une grossesse, il est particulièrement important de prendre le temps de rééduquer son périnée avant de reprendre pleinement le sport. Pour éviter tout prolapsus utérin, il est donc essentiel de prendre des mesures préventives !
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3. La chirurgie
La chirurgie est le dernier recours. Elle vise à soutenir le sphincter et, en cas de prolapsus, les organes.
